Usine Orano à Narbonne : l’association Rubrésus interpelle la préfète de l’Aude
Article paru dans l’Indépendant le 24/12/19
André Bories, le président de l’association Rubrésus qui s’oppose au projet TDN de l’usine Orano de Malvési, réitère auprès de la nouvelle préfète de l’Aude Sophie Elizéon sa demande de participer à l’Observatoire des rejets.
André Bories salue l’intérêt que porte la préfète aux deux importants dossiers environnementaux du département qui concernent le site Orano Malvési et la vallée de l’Orbiel (voir article de l’Indépendant du 19/12/19 ci-dessous). Il a cependant une requête pour la représentante de l’état qui se dit “ouverte au dialogue” : participer à l’Observatoire des rejets de Malvési.
Un interlocuteur privilégié
“Rubrésus a mis en avant les impacts environnementaux des rejets liquides, atmosphériques, passés et présents du site Malvési. Dès la création en 2018 de l’Observatoire des rejets de Malvési, Rubrésus a postulé et on regrette de ne pas avoir été convié par le préfet, d’autant que c’est la seule association en mesure de contribuer au salutaire débat sur les rejets et propositions d’améliorations” explique André Bories.
“Nous réitérons notre demande d’y participer. L’argument de Mme la Préfète à propos de l’indépendance de l’Observatoire qui s’appuie sur la nomination de l’association Eccla à la co-présidence de cet Observatoire est mis à mal car l’avis favorable à TDN de cette association lors de l’enquête publique a fortement contribué à l’autorisation ultérieure”, estime-t-il.
Rubrésus tient à rappeler “qu’elle est un interlocuteur écouté des autorités grâce à la qualité et pertinence de ses analyses”.
Le préfet l’a d’ailleurs exceptionnellement invitée à intervenir auprès du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CoDERST) ainsi qu’à plusieurs réunions.
Et l’association poursuit : “Mme la préfète se réjouit qu’aucun problème de pollution n’ait été signalé pour l’année 2018 lors de l’Observatoire du 13 décembre. Et pour cause, puisque la production d’uranium à Malvési était en quasi-arrêt en 2018 (1 000 tonnes), la plus faible de ces quarante dernières années (près de 13 000 tonnes en moyenne)”.
Article du 27 décembre 2019 | Aucun commentaire