Rubresus Association de protection et sauvegarde de l’environnement des Basses Plaines de l’Aude

Rubresus interpelle M. Bascou, député maire lors d’une réunion de quartier.

Sollicité par Rubresus lors d’une réunion de quartier, M.Bascou, le député et maire de Narbonne recevra bientôt notre association.

Le 18 novembre 2010,à  l’issue d’une réunion de quartier  ” mouvementée” à laquelle prenaient part, M.Bascou et Glémée, mais aussi les représentants des riverains de l’aérodrome ainsi que l’association Rubresus, M Bascou interpellé par un membre de l’association a proposé de nous rencontrer afin de dialoguer, écouter nos doléances et entendre nos propositions.

Ainsi Rubresus proposera bientôt ses disponibilités à M. Bascou afin que cette rencontre ait lieu dans les meilleurs délais.
(L’article publié dans le journal ” l’Indépendant” à la demande de Rubresus relatant cette réunion et d’autres informations constituant un droit de réponse de l’association notamment aux  propos de M. Glémée est visible ci-dessous.)

” CONFLIT D’ INTERET DANS LE CIEL NARBONNAIS ?

Les habitants des quartiers Est: Horte Neuve, Malard, Baliste, Razimbaud, Gazagnepas et Craboules ont exprimé leur ras-le-bol à propos des nuisances sonores de l’aérodrome lors de la réunion de quartiers le 18 novembre 2010, comme ils l’avaient déjà fait en 2009, et comme le relaye Rubresus auprès des intances concernées.

Le mécontentement enfle devant l’inaction voire la complaisance de certains responsables et autorités de tutelle.

Ce problème de nuisances a pris de l’ampleur  en conseil municipal de mars et novembre 2010 avec les interventions de Mme Vitasse et M. Déjean.
Les réponses banales, parfois inexactes et au mépris du mécontentement des riverains, faites par M. Glémée, conseiller municipal qui intervient sur le sujet de l’aérodrome, ne font qu’accentuer la réprobation.

Rubresus les conteste par un dossier très argumenté.

La double charge de président de l’association des Chevaliers du Ciel et de conseiller municipal qu’occupe M. Glémée semble en effet difficilement conciliable pour garantir l’impartialité nécessaire au soutien des administrés et résoudre les nuisances qu’ils subissent.

Rubresus s’interroge sur le risque de conflit d’intérêts dans cette affaire.

Plusieurs décisions surprenantess’ajoutent à la confusion.

Ainsi la, la convention mettent à disposition de l’aéroclub, les terrains municipaux ( 18 hectares), renouvelée en 2010 pour 20 ans, a inclus un article particulièrement choquant (article 4-9) par lequel la ville Narbonne autorise l’aéroclub a sous- louer tout ou partie de ces terrains à des tiers sans obligation de consulter la municipalité.

En d’autres termes, carte blanche a été donnée au développement des activités et des nuisances de l’aérodrome sans prendre en compte les nombreuses plaintes des riverains.

La ville abandonne ainsi tout contrôle sur ses propres terrains!

Dans le même esprit, le permis de construire d’un bâtiment de 600 m² a été accordé à l’aéroclub en 2008 en pleine zone inondable de Basses Plaines et en plein chenal d’évacuation des crues de l’Aude, sans aucune concertation n’ait été entreprise avec les associations représentant les riverains de l’aérodrome.

De surcroît, les activités de l’aérodrome de Narbonne se multiplient de façon incontrôlée. Le parachutisme professionnel et commercial est maintenant pratiqué alors qu’il n’a jamais été déclaré à l’enquête publique et qu’il provoque des nuisance importantes par la durée, la fréquence des vols et la puissance des avions.

Rubresus exige une nouvelle enquête publique.

L’aérodrome voisin de Lézignan possède les structures et les conditions adaptées à ce type d’activité et de plus en plus de responsables sont favorables au transfert du parachutisme vers Lézignan.

De même l’avion tracteur des des planeurs de l’aéroclub de Narbonne, toujours dépourvu de dispositif anti-bruit, vole en toute impunité et complète ce pénible tableau des nuisances.

Enfin, les survols à basse altitude des habitations font fi des trajectoires imposés par la carte VAC et de ce fait présentent des risques réels pour la population.

Rubresus attend des plus hauts responsables et élus qu’ils tirent les conclusions qui s’imposent, clarifient la situation et répondent aux riverains par des décisions et des actes concrets de réduction des nuisances sonores.”

 


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